Minuit. Voici l’heure du crime.
Sortant d’une chambre voisine,
Un homme surgit dans le noir.
Il ôte ses souliers,
S’approche de l’armoire
Sur la pointe des pieds
Et saisit un couteau
Dont l’acier luit, bien aiguisé.
Puis, masquant ses yeux de fouine
Avec un pan de son manteau,
Il pénètre dans la cuisine
Et, d’un seul coup, comme un bourreau
Avant que ne crie la victime,
Ouvre le cœur d’un artichaut.
Maurice Carême (1899-1978)
Trop bien !
Tu as raison, c’est trop bien !!!
J’ai bien aimé la poésie.
Je suis d’accord avec toi, Kaïs.
Moi aussi j’ai bien aimé la poésie !
J’ai adoré toute la semaine.
La poésie est rigolote parce qu’on croit qu’il va se passer quelque chose mais non !
J’aime bien les poésies comme ça !